Méthodes
Les trois axes fondamentaux du coaching professionnel
Les trois axes fondamentaux du coaching professionnel en général, et de l’accompagnement du Cabinet Resalto en particulier, sont :
- L’autonomie
- La responsabilité
- La mise en action
L’autonomie du dirigeant, du client, du groupe ou de l’équipe correspond à la capacité de chacun d’entre eux se prendre en main, de mettre en œuvre, les découvertes et apprentissages réalisés au cours d’une séance de coaching.
Cette autonomie est indispensable pour que le coaching soit efficace, et c’est parce que chacun d’entre eux réussira à mettre en œuvre les apprentissages ou découvertes entre les séances qu’ils auront gagné un certain nombre de choses à l’issue du processus de coaching.
La responsabilité du dirigeant, du client, du groupe ou de l’équipe va de pair avec l’autonomie. En effet, chacun d’entre eux est responsable de son propre coaching. C’est en se saisissant de ce qui se passe en séance que le coaching prendra, également, son essor.
C’est grâce à la mise en action du client, du groupe ou de l’équipe que le coaching prendra toute sa puissance. En l’absence de mise en action, à quoi aurait servi le coaching ?
C’est parce que des actions seront effectivement réalisés que le client, le groupe ou l’équipe pourra vivre l’apport du coaching.
Les fondements
Mon accompagnement en coaching professionnel est principalement fondé sur :
L’Art du questionnement
Le coaching, tel qu’il a été modélisé par John WHITMORE dans les années 90, et tel qu’il est pratiqué depuis, est fondé principalement sur des questions.
Le questionnement permet d’amener le dirigeant à réaliser un 360°, et, ainsi, de disposer d’une vue d’ensemble et précise de la situation.
Une autre des forces, et non des moindres, du questionnement est de le conduire à être acteur de la découverte. En étant acteur, le dirigeant est impliqué, et en étant impliqué, comme le dit Benjamin Franklin « Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. », il apprend, et devient autonome.
L’Ecoute Active du coach
Savoir questionner, c’est bien, mais savoir accueillir les réponses, c’est encore mieux.
L’accueil des réponses se fait par une écoute que l’on appelle Active, c’est-à-dire :
- Ecouter sans porter de jugement,
- Ecouter les mots pour ce qu’ils sont, sans les interpréter, sans se projeter,
- Observer les gestes, les réactions du visage, la posture, l’attitude qui en disent autant que les paroles, et parfois bien plus lorsqu’une pensée et une émotion surgissent sans qu’elles soient verbalisées.
L’écoute Active conduira le coach à entrer dans le monde du dirigeant, à être en lien avec ce qu’il lui explique, comme s’il se syntonisait (au sens d’un poste pour capter l’onde de la radio) avec lui. Cette syntonisation amènera le coach à poser des questions de plus en plus précises, conduisant le dirigeant à « accoucher » de son idée, de son envie, de ce qu’il le dérange vraiment, de sa mise en action, d’oser se livrer à lui-même la profondeur de sa pensée…
Analyse Systémique du dirigeant
Le dirigeant évolue au sein de son entreprise mais, également, au sein d’environnements personnel et familial.
Afin de lui permettre d’avancer utilement, il est nécessaire d’interroger ces différents environnements, de sorte qu’il prenne conscience, non seulement, de leur existence mais, également, de leur influence, et qu’il dispose, là aussi, d’une vue à 360 ° de l’ensemble de ces systèmes.
La neutralité & l’extériorité du coach
La neutralité du coach signifie qu’il n’a pas d’avis sur les sujets soulevés par le dirigeant. Le coach n’étant pas consultant, il n’a pas non plus de solution à proposer au dirigeant.
Il pourra, en revanche, par différents outils, conduire le dirigeant très loin dans sa réflexion, voir dans ses retranchements si des croyances l’empêchent d’épouser un nouvel angle de vue susceptible de libérer sa pensée.
L’extériorité du coach lui permet un regard extérieur, et l’empêche de s’identifier à l’entreprise, au dirigeant, ou aux participants en coaching d’équipe.
C’est cette extériorité qui amènera le coach à poser des questions naïves qui permettront au dirigeant d’arriver à disposer d’un regard objectif de la situation qui lui pose une difficulté.